Vous savez maintenant – en ayant parcouru ce Blog – pourquoi une nouvelle donne existentielle est en marche, qui prendra officiellement effet à partir du 21 décembre 2012.
Nous sommes à la veille de bouleversements majeurs (initiés depuis des années déjà – en fait on y est déjà en plein !) et même si ce n’est pas la fin du monde qui nous attend, c’est bel et bien la fin d’un monde.
Or, qui dit « fin d’un monde » dit « émergence d’un nouveau monde », sauf qu’on se demande bien quelle forme il pourrait prendre, surtout s’il est censé être bénéfique à terme !
Le nouveau monde
Chacun peut se faire une idée crédible du pire possible (guerres, catastrophes, pénuries, chaos total), mais pour ce qui est du meilleur c’est plus dur à imaginer : comment ça pourrait bien se goupiller ?
Lorsque l’on parle de « nouveau monde », forcément ça fait sourire : on se croirait dans un conte de fées ! Et bien sûr à part les enfants plus personne ne croit aux fées…
Mais rien n’existe qui ne fut d’abord le rêve de quelqu’un. Alors autorisons-nous à rêver quelques minutes, et pour y parvenir faisons déjà un tour du champ des possibles.
L’analyse de l’ancien monde
Par « ancien monde » il est fait allusion à celui dans lequel on vit actuellement. Là-dessus ne rêvez pas : c’est déjà un monde révolu ! Les beaux discours politiques et autres patchs économiques n’y changeront plus rien, il est à la fin de son agonie.
Tout société est organisée autour de principes majeurs qui s’articulent en deux paires, avec d’une part :
- Les aspects économiques et politiques (production et consommation des biens)
- Les aspects politiques (organisation et gestion de la collectivité).
Et d’autre part :
- Les aspects intellectuels (définition des normalités de fonctionnement du monde, de ce qui est normal ou anormal, possible ou impossible : sciences et technologies).
- Les aspects spirituels (définition du sens existentiel du monde, de ce qui est bien ou mal, éthique ou non éthique : religion, philosophie, croyances).
C’est donc sur 4 pôles interconnectés (économique, politique, physique, métaphysique) que tout le fonctionnement d’une société repose.
Qu’est-ce qu’une crise ?
Il suffit qu’un seul soit en mutation pour entraîner ce que l’on nomme une « crise ». Celle-ci peut s’appliquer à l’un ou l’autre des 4 pôles majeurs et avoir plus ou moins d’importance, mais là nous vivons la mutation simultanée des 4 pôles !
Le changement en cours n’est pas uniquement d’ordre politique ou économique, pas seulement de nature scientifique ou idéologique, non… il est GLOBAL : C’EST TOUT EN MEME TEMPS !
Ce qui se passe c’est une
REVOLUTION EXISTENTIELLE
qui s’applique à
L’ECHELLE DE L’HUMANITE.
La mue totale
Voila pourquoi la crise actuelle n’a rien d’un simple « épisode d’instabilité ». Si tout conspire à vous faire croire que « l’équilibre d’avant » finira par être retrouvé, en vérité il n’en sera rien.
Nous sommes au cœur du plus grand changement de paradigme depuis que l’homme existe. C’est une mue totale au terme de laquelle il ne restera rien de l’ancienne peau des normalités.
L’ordre politico-économique que vous connaissez sera métamorphosé. Les connaissances et croyances du monde (pôle physique et métaphysique) seront radicalement transformées.
L’issue est inéluctable et le chaos apparent du monde ne doit rien au hasard : tout comme un gros déménagement, la transition majeure que nous vivons ne peut se faire sans désordre préalable.
Mais pour tout vous dire…
Pour tout vous dire, j’ai longtemps cherché à quoi pourrait bien ressembler la « nouvelle peau du monde ». Car c’est bien joli de dire « tout va changer »… mais alors par quoi ce « tout » va-t-il être remplacé exactement ?
Que va devenir chacun des 4 piliers fondamentaux ? Par exemple l’économie : a priori, aucune société ne peut se passer d’un moyen d’échange des valeurs ! Alors ça devient quoi après un changement en profondeur ?
Et a priori, une société ne peut pas davantage se passer d’une organisation/gestion de la collectivité ! Alors en quoi se transforme la gouvernance politique après une mutation de grande ampleur ?
Késako après la mue ?
Se faire une idée de la nouvelle peau du monde nécessite déjà d’analyser en quoi consiste la mue, et une analyse qui me parle vraiment est celle livrée par Marc Halévy.
Selon ce scientifique et philosophe – que l’on qualifie souvent comme un « tisserand de la compréhension du devenir » – notre société est en train de muter comme suit :
- De l’économie matérielle (objet) à l’économie immatérielle (idée)
- De la société industrielle (consommation) à la société noétique (intelligence)
- D’une structure mécaniste (hiérarchie) à une structure réticulée (réseau).
Si l’intention moderne était la libération de l’homme, l’intention nouvelle est le dépassement de l’homme : celui-ci n’est plus le centre du monde et doit (ré) apprendre à vivre avec la (sa) nature.
Voila pour les grandes lignes en quelques lignes…mais si vous ne souhaitez pas en rester à ce bref résumé, un développement plus étendu vous attend dans le prochain article (lien à suivre).
Petite Parenthèse sur Marc Halévy
Je me suis permis de reporter ici les prospectives Marc Halévy car son domaine d’expertise est vaste et très ouvert, couvrant l’ensemble des grands piliers qui administrent une société :
- Aspect Intellectuel :
grand scientifique, chercheur auprès d’Ilya Prigogine (Prix Nobel 1977) pendant près de 10 ans, il poursuit ses activités en recherches théoriques fondamentales. - Aspect Spirituel :
diplômé en philosophie et en histoire des religions, il est devenu spécialiste de certains domaines dits « mystiques » (notamment Kabbale et Tao). - Aspects Economiques et Politiques :
par transposition des processus physiques fondamentaux à l’évolution du monde humain, et via ses connaissances philosophiques, il a développé des compétences analytiques reconnues en matière socioéconomique.
A suivre, comme promis…
Marc Halévy m’a apporté des réponses et je tenais donc à les relayer ici. Du reste, si vous voulez en savoir davantage sur le futur du monde vu par ce chercheur atypique et visionnaire, je continue plus en détails ICI.
….mais c’est bien sûr ! Tout cela est en nous mais nous sommes tellement occupés à survivre que nous ne pouvons prendre le temps de nous identifier…enfin comme quoi tout arrive !