Dimanche 28 Mai 2023 - 21:57

Hasard, Chance et Destinée

Blog Révélateur d'Absolu

FWH | Blog Révélateur d'Absolu 2012

Tandis qu’une juste définition de la normalité devrait être « réalité de ce qui est », la définition qu’on lui applique est beaucoup plus souvent « réalité que l’on daigne accepter ».

point commun avec albert einstein

Il y a une réalité ABSOLUE (le monde tel qu’il est fondamentalement) que nous transformons en réalité RELATIVE (le monde tel qu’il nous apparaît au travers de 5 sens restreints ET du surpuissant filtre de nos idées préconçues).

Tiens, prenez par exemple la constance cosmologique qu’Albert Einstein intégra arbitrairement dans ses équations afin que les résultats produits par ces dernières deviennent « normaux ».

Normaux ? Que faut-il entendre par-là ? Normaux par rapport à quoi ? Et bien tout simplement par rapport à l’idée que se faisait par avance l’éminent physicien d’un Univers « normal » !

Sa plus grande erreur…

Partant de convictions spirituelles, Einstein avait dans l’idée que l’univers devait être parfait, donc fixe et immuable (il partait du principe assez logique qu’il n’y a aucune raison de modifier ce qui est déjà parfait).

L’équation établie par Einstein était tout à fait géniale : elle décrivait une réalité absolue –  jusqu’ici totalement inconnue – concernant l’Univers : son expansion continue.

C’était une découverte révolutionnaire : personne ne savait encore à ce moment là qu’il en était ainsi. Mais pour Einstein ce fut une énorme désillusion car selon lui un univers parfait ne pouvait pas être en mouvement.

… et une découverte majeure !

 Le physicien arrangea alors son équation afin qu’elle se conforme à ses idées et décrive un univers fixe. Cette « bidouille mathématique » est connue sous le nom de « constante cosmologique », dont Einstein avouera plus tard qu’elle fut « la plus grande erreur de sa carrière » (1).

 (1) Néanmoins, il est aujourd’hui avéré que la constante cosmologique inventée par Einstein décrit une autre réalité : celle de l’énergie répulsive. Celle-ci fut découverte après la mort du physicien et celui-ci n’a donc jamais su qu’en fait, son « erreur » était – encore une fois – une incroyable découverte.

Personne n’est immunisé

Ceci démontre déjà que même les plus hautes sommités scientifiques ne sont pas immunisées contre ce genre de « déraillement ». Ceci n’a donc rien à voir avec l’intelligence.

 C’est également représentatif du formatage que l’on greffe systématiquement à la réalité absolue (ce qui est fondamentalement) pour tenter de la rendre conforme aux idées préconçues que l’on entretient sur la normalité du monde. Ceci a donc à voir avec l’idéologie (les croyances).

 Ce processus de transformation est comme une seconde nature et il est très difficile de s’en affranchir, puisque dès l’enfance chacun a été conditionné à ne considérer qu’une moitié de la réalité (voir cet article).

 Tout au long de notre vie et sans même nous en rendre compte, nous appliquons le filtre de nos idées préconçues sur les réalités de notre quotidien, les réduisant à peau de chagrin.

 Même un « génie » comme Einstein s’est laissé avoir « bêtement », passant ainsi à côté d’une découverte majeure que ses propres équations révélaient !

 Renier ainsi les évidences n’est pas réservé aux scientifiques, c’est valable pour n’importe qui, vous y compris ! Si vous en doutez je vous invite à considérer ce qui suit :

  •  N’avez-vous jamais pesté « oh non c’est pas vrai ! »
    en réaction à un fait déplaisant qui survient ?
    Et pourtant une chose est sûre :
    en vérité c’est forcément « vrai » puisque vous venez de le vivre !
  •  N’avez-vous jamais dit « mais c’est pas possible ça ! »
    en subissant un événement dont vous vous seriez bien passé ?
    Probablement, sauf qu’en vérité
    c’est forcément « possible » puisque ça vient de se produire !

Un pur « déni de réalité »

 Sous des airs anodins, ces 2 expressions ne sont rien d’autre que la négation d’incontestables vérités, autrement dit un pur « déni de réalité ».

 Et mine de rien cette tendance implicite consistant à nier « ce qui est » s’avère extrêmement fâcheuse, à grande comme à petite échelle.

 A petite échelle est elle génératrice de souffrances, tandis qu’à grande échelle elle provoque d’énormes retards dans l’acquisition des connaissances.

 Conséquences à petite échelle (l’humain)

A titre individuel, toute souffrance psychologique émane d’une non acceptation de ce qui est. Sans résistance mentale au cours de choses, aucune souffrance psychologique ne peut survenir.

La clé de la sérénité est donc dans l’acceptation de ce qui est. C’est le « Wu Wei » du Tao – autrement nommé « lâcher-prise » en occident – qui consiste tout simplement à savoir accepter les choses comme elles sont.

Sauf que ça n’a rien de simple en pratique car nous tentons sans cesse de formater les choses à notre idée. Nous voulons que la réalité se conforme à nos désidératas, tout écart devenant cause de souffrance.

 Conséquences à grande échelle (l’humanité)

A grande échelle, le refus de voir ce qui est provoque d’énormes retards dans l’acquisition des connaissances, avec des conséquences de grande ampleur.

Par exemple, après qu’Einstein refusa de croire à la réalité révélée par ses propres équations, il a fallu attendre plus d’une décennie pour que la vérité du phénomène d’expansion soit redécouverte et authentifiée (par Edwin Hubble).

Mais évidemment un tel retard se répercute : c’est toutes les vérités universelles découlant d’un univers en expansion qui furent ainsi retardées de 10 ans.

Des retards cumulés à jamais

C’est donc à jamais que les connaissances relatives aux tenants et aboutissants de l’Univers (origine, fonctionnement et finalité) ont subies une décennie de retard.

Ce n’est là qu’un exemple isolé (choisi ici parmi des milliers pour rester dans la continuité du propos) mais le phénomène est courant et n’est pas l’apanage du domaine scientifique.

Il se répercute depuis la nuit des temps dans tous les domaines (scientifique, mais aussi économique, politique, social, etc.) avec pour conséquence finale des siècles de retard dans tous les aspects de notre évolution.

 C’est le fameux « décalage de paradigme » déjà évoqué à maintes reprises sur ce blog (notamment ICI), et là on commence à saisir comment nos « petits dénis de réalité personnels » ont finalement de grandes répercussions sur l’humanité dans son entier !

Je ne peux rien y changer …

 Et c’est « normal », car après tout le monde n’est autre que la somme de ses individualités. Via ses perceptions, pensées et actions, chacun est forcément un peu responsable de l’état du monde.

 Il est donc une idée fausse beaucoup trop répandue, celle consistant à penser qu’à titre personnel on ne peut rien faire pour changer le monde. Et elle est fausse à double titre.

… idée fausse à double titre :

 D’une part, penser que l’on n’est rien dans le tout – et donc que l’on ne peut rien pour le tout – n’est pas une vérité absolue : c’est une simple croyance relative.

La vérité absolue c’est que chacun étant représentatif de la vie et du monde, chacun à un véritable un rôle à jouer pour la vie et le monde.

Œuvrer pour son propre bien-être, c’est aussi œuvrer pour le bien-être du monde. Il n’y a donc pas de mal à se faire du bien, quoi qu’en disent les religions, toujours en condamnation du moindre « péché de plaisir ».

D’autre part, il n’y a pas vraiment à changer quelque chose, mais plutôt à savoir faire acceptation de chaque chose, car de toute façon « Ce qui Est » est, et constamment agir en dépit de cette évidence est peut-être bien le seul véritable « péché » existant !

 Si par idéologies, croyances et autres préjugés on ne mettait pas systématiquement au placard des pans entiers de la réalité, voila qui consisterait en un véritable changement salvateur … 

fin d'article blog chance

 

Ne vous arrêtez pas en si bon chemin,
regardez ce qui vous attend encore :

Un peu de partage ?

Un petit commentaire peut-être ?
(un avis, une impression, un souvenir de votre passage...)

Intégrer le lien vers mon dernier article (do-follow)

Etre prévenu par email des prochains commentaires sur cette page.
Pour juste s'abonner sans commenter cliquez ici