La chance n’est pas quelque chose que certains ont et d’autres non. La formulation « avoir de la chance » est inappropriée car la chance est un « état d’être » et non un « état d’avoir » : ce n’est pas un objet !
La cause première de toute malchance est liée à la confusion que l’on fait entre « état d’être » et « état d’avoir » : lorsqu’on cherche à obtenir un objet qui n’existe pas, l’échec est forcément au rendez-vous : il n’y a ici aucun mystère.
Une « petite » confusion…
et vogue la galère !
L’état d’être n’est rien d’autre qu’un aimant : soit on redoute le pire et on l’attire, soit on s’attend au meilleur et on l’attire. Point.
Mais cet aimant n’est pas une machine : il ne fonctionne donc pas mécaniquement. Ce n’est pas non plus un ordinateur : il ne fonctionne donc pas en suivant des ordres explicitement programmés.
Cet aimant est une entité vibratoire qui entre en résonance (ou en dissonance !) avec son environnement. C’est un processus énergétique et non pas un mécanisme matériel.
En clair, cet aimant ne fonctionne pas mentalement : il ne fonctionne que par des biais émotionnels. C’est là une grande subtilité beaucoup trop souvent oubliée.
Croire au meilleur
ou redouter le pire.
Ainsi, ne soyez plus étonné de voir des individus bénéficier de chances soi-disant imméritées. En fait il n’y a rien de réellement immérité : ce jugement est strictement subjectif.
Ces personnes adoptent juste des modes vibratoires appropriés à l’efficacité optimale. Pour la plupart cela ce fait inconsciemment, implicitement, naturellement : autrement dit c’est un don inné !
Évidemment, on peut voir l’injustice dans le fait que ce don est accordé automatiquement à certains tandis que d’autres semblent devoir s’entraîner à le recevoir, d’accord…
Néanmoins, persister dans cette perception est dramatique, puisqu’en définitive c’est l’un des meilleurs moyens d’éterniser ad vitam aeternam l’ensemble de ses propres « malchances » !
Un « bon » chemin
Il n’y a pas seulement un parcours unique et figé qui mène à une destination choisie, des milliers peuvent y conduire mais un seul sera le vôtre. Il n’y a pas de « mauvais chemins », il n’y a que des chemins.
Certains mènent là où vous voulez aller, et d’autres non. Dans ce dernier cas, ce n’est pas le chemin qui est « mauvais ». C’est juste votre cheminement qui n’est pas adapté à vos désirs.
Un « mauvais » cheminement
Par exemple se plaindre est un non-sens. Une telle attitude ne change rien aux faits, sinon les conforter dans ce qu’ils sont, car tout ce sur quoi on focalise son attention est renforcé en réalité.
Il s’agit de trouver LE chemin qui VOUS correspond, et dans cette optique celui de la plainte n’est pas optimal, puisqu’il vous entraînera à vivre ce qu’en réalité vous ne supportez pas.
Ce n’est pas qu’il est « mauvais » en soi, mais cela revient à se mettre à contre-courant de ses attentes, à se positionner à contre-sens de ce que l’on veut vraiment, à se diriger tout droit vers un endroit où l’on ne veut pas aller.
Les dons ne s’inventent pas, mais…
Il est clair que les dons ne s’inventent pas : ils sont ou ne sont pas ! Si on estime ne pas faire partie de ceux qui « savent » naturellement attirer la chance, rien ne sert pour autant de les condamner, ou par dépit de s’auto flageller.
La chance est un processus universel accessible à tous, le mieux est donc de le comprendre et de s’entraîner à le recevoir.
On peut créer « artificiellement » ses chances en passant par le mental cartésien. Ce n’est pas la solution ultime car la chance n’est pas liée à l’intellect, mais cela permet d’amorcer un processus.
Tout ça pour ça ?
Une fois acquises les méthodes intellectualisées, vous devrez… les oublier ! Oui je sais c’est paradoxal, mais les paradoxes sont légion dans les vérités d’Absolu ! (c’est justement par ce biais qu’on les reconnaît, mais on verra ça plus tard).
Car ce qui œuvre au final n’est pas la technique mais la vibration. Ce n’est pas le raisonnement mais l’émotion. Ce n’est pas l’analyse mais le ressenti.
Les vérités intellectuelles doivent se fondre en vous, devenir implicites, naturelles : se métamorphoser en pures vérités émotionnelles qui oeuvrent sans intervention mentale.
Tout ça pour ça !
C’est là que vont commencer à surgir dans votre vie des « petits miracles » inattendus. Commencez-vous à « avoir » de la chance ? Non non… pas de retour dans les amalgames !
La chance ne s’obtient pas, on la devient. Donc en vérité vous n’avez rien, vous ne faites que « devenir chance ». Gardez toujours à l’esprit que la chance est un état d’être, rien d’autre.