Il y a 2 mondes, en tout cas 2 réalités distinctes : d’une part la réalité de votre quotidien (monde relatif), à laquelle vous donnez toujours carte blanche. D’autre part une réalité vibratoire, cyclique, rythmique (monde absolu) qui est dramatiquement ignorée.
Imaginez-vous jouer au synthé n’importe quelles notes à n’importe quel moment, en dépit du rythme de batterie que l’appareil joue en arrière-plan : rien de mélodieux ne peut en ressortir.
Et si chacun faisait de même sur la planète, c’est assurément une cacophonie abrutissante pour tout le monde qui en résulterait… Ah mais attendez, en réalité on dirait bien que c’est déjà le cas !
Comment synthétisez-vous votre vie ?
Comment placez-vous vos notes sur la partition existentielle ? Il existe un rythme Absolu, une sorte de tempo universel : qu’en faites-vous ?
Fatalement vous l’ignorez puisque vous en ignorez l’existence : seules les lois relatives vous furent enseignées ! Alors vous en jouez sans métronome et synthétisez votre vie en rythmiques archaïques.
Ne le prenez pas pour vous
Vous jouez des pieds et des mains en dépit du bon sens et dans tous les sens en dépit du rythme, produisant une cacophonie qui casse les oreilles à tout le monde, à commencer par vous-même d’ailleurs …
Ne le prenez pas pour vous hein ? Chacun fait de même ! Et c’est tout le problème d’ailleurs, puisque la multiplication des petites cacophonies personnelles génère au final un immense tintamarre général.
Pourquoi le monde ne s’entend plus.
Noyé dans ce tapage, chacun tente alors de jouer plus fort encore, histoire de sortir de la masse, juste pour s’y retrouver et s’entendre un peu exister.
Bien évidemment cela ne fait en réalité qu’empirer les choses. Le vacarme devient assourdissant et le monde ne s’entend plus.
La parole est d’argent mais le silence est d’or
Le métronome sous-jacent est étouffé. Le tempo inaudible. La perte des repères rythmiques rend utopique l’émergence d’une mélodie dans le brouhaha général.
Pourtant, il est une chose qui ne doit pas être occultée : dans son entier, le monde n’est rien d’autre que la somme de ses individualités.
Cela signifie qu’à titre personnel, ne serait déjà qu’en arrêtant de faire du bruit, vous participerez activement à l’émergence d’un peu plus de calme dans le monde.
Et ne croyez pas qu’alors on ne vous entendra plus exister, au contraire ! Le silence est si rare qu’on ne peut l’ignorer. En dépit des croyances, par le silence vous existez au-delà de toutes espérances.
Pourquoi ils ne font rien ?!
Certains « sages méditatifs » ont choisi cette voie, mais les considérer oisifs et inactifs est une grossière erreur : à eux seuls, par leur silence et leur stabilité, ils œuvrent plus activement que tous les hyperactifs réunis à la restauration d’un monde tranquille.
Mais chacun sa voie, et bien rares sont ceux capables de ne rien faire du tout. Ne absolument rien faire est sans doute ce qu’il y a de plus difficile à faire !
Créez votre mélodie personnalisée
Comme ne strictement rien faire est quasi impossible et qu’à l’impossible nul n’est tenu, mieux vaut continuer à jouer, mais alors plus sereinement et avec discernement.
Dès que l’on est calé dans un rythme, même une suite aléatoire de notes devient supportable. Même en jouant n’importe quoi, le simple fait d’être en rythme amène une chance de mélodie.
Reposez-vous sur elle
Reposez-vous sur la petite voix intérieure qui vous dit quand placer les jolies notes : c’est elle qui vous donne le tempo. En initiant une mélodie dans votre vie, vous participerez activement à l’émergence d’un monde plus mélodieux.
Le tempo universel est exclusivement vibratoire et se mettre à son diapason ne passe jamais par le mental. Imposer un rythme intellectualisé c’est se donner 99 % de malchances d’être à côté de la plaque !
Attention aux extrêmes !
C’est par ce qui nous fait vibrer que l’on entre en résonance avec les pulsations d’absolu, avec ce qui nous enthousiasme. C’est donc toujours émotionnel, sauf que toutes les émotions ne sont pas bénéfiques et il faut faire preuve d’un grand discernement.
N’agissez jamais sur ordre d’une émotion extrême, même si elle semble positive (enthousiasme débordant, exaltation exubérante, etc.). Et bien sûr, encore moins si elle est négative (frustration, colère, impatience, etc.).
Quasi inaudible, donc absolument vraie.
C’est toujours une petite voix calme (vibration tranquille) qui doit vous porter. Attention, elle est quasiment inaudible dans le brouhaha général et la discerner n’est pas si simple.
Cette petite voix qui vous mène aux meilleures voies, on la nomme « intuition ». Jamais vous ne la captez distinctement. Si vous la captez de façon claire et nette… ce n’est pas elle !
Sortez des standards « obligatoires »
Un autre bon moyen de savoir si vous avez bien affaire à votre petite voix, c’est qu’en général elle vous parle de choses auxquelles votre intellect n’aurait jamais (osé) penser.
Du reste, celui-ci surgit immédiatement pour manifester sa désapprobation d’une « folie annoncée », car la petite voix annonce effectivement des choses qui au premier abord paraissent franchement « insensées ».
La petite voie émane de l’Absolu : elle se contrefiche des normalités relatives et autres standards restreints auxquels vous vous limitez. Quoi qu’en pense votre esprit rationalisant, ce qu’elle dit est toujours vrai.
Vous jugez tout avec 1200g de gras
Sa vision du monde dépasse de loin la vôtre. Ses informations ne proviennent pas d’un petit agglomérat de matière grise mais de l’univers entier. Sa connaissance n’est pas cantonnée à 1200g de gras… elle côtoie les infinis !
Parce qu’elle côtoie les infinis, elle vous mènera toujours au-delà des limites de ce que vous croyez pouvoir faire. C’est d’ailleurs ça qui est déstabilisant. C’est ça qui fait peur.
Vos impossibles n’en sont pas
Mais la plupart de vos impossibles n’en sont pas, il n’y a que votre mental pour y croire. La petite voix le sens, le sait, le voit et tente de vous désolidariser de ce mental apeuré.
Que vous la suivez avec foi (hors analyse mentale donc), et vous aller réaliser des impossibles, réaliser que ces impossibles étaient uniquement dans votre tête, et par la même occasion… vous réaliser « tout court » !
Je ne sais pas