Contre toute attente, des formulations comme « 1 + 1 = 1 » ou encore « 1 + 1 = 10 » peuvent être aussi vraies que « 1 + 1 = 2 ». Nous avions vu ICI pourquoi et comment. Soyons plus fous encore et bousculons à nouveau nos belles normalités…
Découvrons maintenant comment une addition continue d’unités peut finir par donner ZERO. En clair, nous allons voir qu’en en dépit des apparences, une formulation comme par exemple « 1 + 1 + 1 = 0 » n’est pas forcément inexacte.
« 1 + 1 + 1 = 0 » : vrai ou faux ?
A priori, mathématiquement parlant c’est faux. Mais comme toujours, ce qui est faux peut instantanément devenir vrai, et vice-versa. Partout et en toutes circonstances, tout ne dépend que de la référence choisie au départ.
Voici par exemple un contexte précis où une succession d’addition fini effectivement par donner ZERO : l’empilement d’objets les uns sur les autres (des livres, des verres, des pièces de monnaie où ce que vous voulez d’autre).
« 1 + 1 + 1 = 3 » : VRAI.
Partons du principe que notre formulation mathématique est représentative des étages nouvellement créés et commençons un empilement d’objets. Au bout de 3 objets empilés (par exemple), nous pourrons écrire « 1 + 1 + 1 = 3 » (1 etg + 1 etg + 1 etg = 3 étages).
Sauf qu’à force d’empiler ad vitam aeternam des objets les uns sur les autres, l’équilibre de la pile sera de plus en plus précaire. A un moment donné, il suffira d’un seul objet en plus pour que toute la pile s’écroule.
« 6 + 1 = 0 » : VRAI AUSSI !
Admettons que la pile s’écroule lors de l’ajout du 7e objet : on peut alors dire que « 6 étages PLUS 1 étage DONNE zéro étage », ce qui exprimé le plus simplement du monde devient « 6 + 1 = 0 » !
Aussi absurde qu’elle puisse paraître de prime abord, notre formulation « 6 + 1 = 0 » s’avère parfaitement exacte dans le contexte choisi : ce qu’elle décrit est bel et bien représentatif de la réalité des faits.
Les mathématiques de réinitialisation
Dans certains cas, à force d’ajouts ininterrompus, une instabilité s’instaure et ne cesse d’augmenter. Arrive un moment ou le déséquilibre est tellement important qu’il ne peut perdurer, provoquant alors la remise à zéro (RAZ) de l’ensemble du système.
Voila pourquoi, dans le cadre de ce que l’on pourrait nommer « les mathématiques de réinitialisation », une égalité comme « 1 + 1 + 1 = 0 » trouve sa place, et les exemples représentatifs de ce genre de formulation ne manquent pas
2 exemples concrets
A force de tirer sur un élastique – autrement dit en lui ajoutant sans cesse plus de tension – il survient un moment où la force exercée devient excessive. L’élastique fini par craquer. C’est la réinitialisation du système. La tension est instantanément relâchée et revient à zéro (RAZ).
Les plaques tectoniques bougent les unes par rapport aux autres. Arrive un moment où la force de pression exercée entre elles est trop forte. Il y a réinitialisation du système. La pression est subitement relâchée et revient à zéro (RAZ). C’est le tremblement de terre.
A plus grande échelle encore…
Qu’il s’agisse d’une accumulation de tensions, de pressions, de décalages ou même de retards, elle ne peut augmenter indéfiniment : tôt ou tard les forces misent en oeuvre finissent par se réinitialiser (reviennent subitement à zéro) dans un grand sursaut d’énergie.
Or, l’humanité fonctionne depuis trop longtemps en total décalage avec la « vraie réalité » qui dans l’absolu nous administre effectivement. Avec 3 paradigmes de retard, qu’une réinitialisation du système (RAZ) soit imminente n’a rien d’étonnant.
21 Décembre 2012 : RAZ existentielle ?
Les non-sens absolus, imbécillités sans nom et folies destructrices qui de plus en plus animent le monde depuis les années 2000 ne sont pas le fruit du hasard : avec une tension proche de la limite maximum, ce chaos est inévitable.
Tôt ou tard, de toute façon une réinitialisation (RAZ) est obligatoire pour relâcher tout ça, et puisque maintes sources ancestrales se recoupent pour qualifier 2012 d’année majeure, y voir l’échéance de cette inéluctable réinitialisation n’a rien de totalement incongru.
En tout cas, ce n’est pas plus idiot que de prévoir l’éclatement imminent d’un orage quand une pile de nuages noirs tonnants et grondants s’accumulent dans le ciel au dessus de nos têtes. Et après la pluie le beau temps ? Et bien dans la logique relative des choses… oui !
Fabrice bonjour,
Dans l’historique de ma brève existence, c’est vers le milieu des années 60 que ce concept de « réinitialisation du système » a commencé à germer dans mon esprit.
Il faut dire qu’à l’époque, déjà, on s’attendait à ce que la situation dégénère assez vite. L’année 1975 était d’ailleurs pointée par divers « experts » comme « le point de non retour ».
A l’époque, je ne me représentais toutefois pas le phénomène d’une manière mathématique, mais plus « imagée ».
J’imaginais donc l’humanité sous la forme d’un gros bonhomme, et son évolution sous la forme d’un arbre filiforme (ou d’un bambou).
Au début, le bonhomme grimpe dans l’arbre et s’élève de plus en plus.
Mais au fur et à mesure qu’il s’élève, le tronc s’affine et fléchit sous le poids du bonhomme.
Si bien qu’arrive un moment où le faîte de l’arbre (ou du bambou) s’incline vers le sol et où, au lieu de continuer de monter, le pauvre bonhomme commence à descendre, à descendre… jusqu’à se cogner la tête par terre.
Ça, bien entendu, c’est le scénario sympa.
Parce que si l’arbre n’est pas aussi flexible qu’un bambou… au lieu de fléchir, il rompt !
Le chêne ou le roseau ? C’est peut-être bien en ces termes que se présente l’ordalie à laquelle notre humanité est actuellement confrontée.
Entre un bon coup sur la tête pour se réveiller, et une chute de vingt mètres… il y a une différence !
Autrement dit : la réinitialisation va-t-elle effacer « les imbécillités sans nom et les folies destructrices » de l’humanité… ou l’humanité elle-même ?
Pessimiste ou optimiste, toute réponse a priori décuplerait le danger.
Laissons simplement la question ouverte !
Bernard
Le dernier article de BK : Bonnes vacances
Bonjour BK, A mon humble avis l’issue ne peut être que positive, et ceci pour plusieurs raisons. Déjà, à mon sens le pire on y est déjà. Il me paraît difficile de fonctionner plus « bêtement » que ce qui est déjà. Il me semble que nous en arrivons à un extrême de ce point de vue là.
Et justement, puisque dans l’absolu les extrêmes se rejoignent (principe de dualité : tous les opposés dans le monde relatif fusionnent dans le monde absolu), le fait d’arriver à un extrême revient à s’approcher de son extrême inverse. A simple titre d’exemples (parmi bien d’autres) :
– Le froid extrême brule.
– Une lumière extrême aveugle.
– Un amour extrême mène à des comportements haineux.
Etc., etc. (un article est en préparation sur ce sujet précis)
Ainsi, du fait des extrêmes dans lesquels nous nous trouvons (avec lesquels nous fonctionnons), nous allons finir par « passer la frontière » et nous retrouver automatiquement de l’autre côté… le côté du bon-sens ! Tout le paradoxe est là : une transition positive de telle ampleur ne se fait pas sans mal ! (toute vérité absolue apparaît comme paradoxe en relativité, c’est même comme ça qu’on reconnaît assurément ces vérités !).
Il y a forcément « rupture » pour passer d’un extrême à l’autre, et lorsqu’elle se produit c’est brutal, donc sur le coup on n’y voit rien de positif.
Les bouleversements chaotiques ont déjà commencés et vont se poursuivre jusqu’à cette rupture, c’est-à-dire jusqu’au passage à « l’inverse de ce qui est ». C’est peut-être – très probablement je crois – la fameuse échéance de décembre 2012, et l’émergence effective du nouveau paradigme.
Donc en dépit de toutes les apparences relatives, ce qui nous attend est sans doute l’événement absolu le plus positif qui puisse être dans le contexte actuel. Nous verrons bien, ce n’est plus si loin…
Ce raisonnement est excellent, mais il repose sur un point de départ selon lequel « le pire on y est déjà »… qui reste malheureusement très subjectif !
Comme je le disais, en 65 on avait aussi l’impression que le pire était déjà là.
Mais l’impression de pire est peut-être semblable à l’illusion sonore du son qui grandit : voir http://ikonal.com/illusion-sonore
Beaucoup de gens qui ont vécu ces 50 dernières années pourront témoigner avoir vu des choses empirer, et d’ailleurs aussi… d’autres s’améliorer.
Mais ce ne sont généralement là que des illusions.
Derrière ces impressions de pire et de mieux, il n’y a que des sentiments sur lesquels l’effet de « son qui grandit » est facile à obtenir à partir du moment où l’on attend quelque chose… qui ne se produit pas.
Cela dit, mise à part cette impression de « pire déjà atteint », il y a tout de même des réalités plus « objectives » vis-à-vis desquelles le raisonnement que tu soutiens est tout à fait pertinent.
Mais quant à affirmer que l’issue sera positive… je ne m’y aventurerais pas, ne serait-ce que parce que l’affirmer pourrait avoir un effet démobilisateur des plus dangereux.
Bernard
Aucune contestation là-dessus BK, et pour tout dire, des notions comme « bien , mal, pire, meilleur » ne veulent pas dire grand chose de toute façon. Il s’agit là de jugements de valeur relatifs qui n’ont aucun sens dans l’absolu.
Alors c’est exact, mon entrée en matière est subjective, tout comme la conclusion d’ailleurs (l’issue sera positive), ceci je le reconnais sans soucis. Le vrai soucis est celui-ci : comme tout autre concept que l’on intellectualise, l’absolu ne peut pas se concevoir autrement que subjectivement.
Toute observation consciente, constat intellectualisé et/ou analyse empirique d’un élément en dénature automatiquement l’essence absolue en le rendant relatif. La seule façon d’éviter qu’un élément se relativise… c’est de ne pas s’en faire une représentation mentale (en gros, ne pas avoir conscience de son existence).
C’est d’ailleurs là une des clés de la réussite par l’absolu. Ce n’est pas pour rien que l’on dit « aux innocents les mains pleines », ou encore « le monde appartient aux simples d’esprit ». Ces expressions ne sont pas issues du hasard, elles dépeignent un fondement de l’absolu (sur tout ça je reviendrai au sein de ce blog).
Donc bien que je n’affirme rien sans recherches poussées et analyses objectives (autant que faire se peut), mes propos demeurent subjectifs, relatifs, et toute extrapolation de l’avenir est spéculation : j’en conviens. Ces spéculations (ma vision de l’avenir) est donc essentiellement basée sur une croyance, que voici : il me semble qu’une grande majorité des êtres qui peuplent cette planète aspire à un monde « meilleur ».
Or, l’univers est exclusivement vibratoire et – en quelque sorte – se façonne en temps réel via l’émotionnel collectif. Voila pourquoi à mon sens, si changements il doit y avoir, ils seront « positifs » (comprendre par-là : allant dans le sens de la plupart des espérances). Mais bien évidemment, ceci n’engage que moi !
Un grand merci à toi Bernard, de m’avoir engagé à faire ces importantes précisions.
Bonjour tous les deux, il me semble que cela ne peut être que subjectif en partie, puisque notre corps même est la condensation d’une subjectivité mentale. J’y vois là une limite faisant partie du voyage et de l’expérience. Sur ton commentaire :
« Or, l’univers est exclusivement vibratoire et – en quelque sorte – se façonne en temps réel via l’émotionnel collectif. Voila pourquoi à mon sens, si changements il doit y avoir, ils seront « positifs » (comprendre par-là : allant dans le sens de la plupart des espérances). Mais bien évidemment, ceci n’engage que moi ! »
Je m’intéresse depuis quelque temps sur le côté vibratoire de tout : les émotions, les idées, les conclusions. Avant la codification qui compose l’identification conceptuelle, il y a vibrations, et souvent, vibrations à éviter, ne serait-ce que par le trauma de notre pseudo-séparation, trauma à partir nous construisons ce que nous croyons être, il me semble que dans le contact et le laisser faire de cette vibration, il y a une écoute et conscientisation de la respiration de l’universelle.
Cela n’engage que moi aussi
Merci PWH de m’avoir donné l’occasion de subjectiver objectivement.
En vérité c’est le constat d’un événement et l’émotion qui s’en dégage qui mènent la danse existentielle. Sans constat pas d’émotion… mais dans ce cas qui mène la danse ?
Ce n’est pas la personne. Mais qui alors ? Comment ça « qui » ? Il n’y a plus de « qui ». Il n’y a personne ! Donc personne ne mène la danse, sinon la vie elle-même.
Le lâcher-prise n’est donc que ça : ne pas faire de constat, ce qui revient à laisser laisser faire l’Univers. A chacun ensuite de voir si ça lui convient, mais j’ose dire que par ce biais que les miracles surviennent.
Merci à de m’avoir de permis de « subjectiver objectivement » moi-aussi ! (j’aime assez cette expression) 😉